L’huile de lin est utiÂliÂsée pour le bois dans diverses recettes de finiÂtion. Manches d’outils, fenêtres, parÂquets, terre cuite ou même meubles peuvent être recouÂverts de cette huile dans le but de les protéger.
Elle est ausÂsi utiÂliÂsée comme liant dans la peinÂture à l’ocre. On peut ausÂsi la trouÂver comme constiÂtuant de la cire, du masÂtic (huile de lin + craie), du savon à l’huile de lin, et plein d’autres usages …
Qu’est-ce que l’huile de lin ?
Comme son nom l’indique, l’huile de lin est extraite des graines de lin.
Les graines sont d’abord netÂtoyées (afin d’enlever pousÂsière, autres graines, pierres…). Elles sont ensuite broyées : l’opération s’appelle une triÂtuÂraÂtion (il s’agit d’une comÂbiÂnaiÂson de frotÂteÂments et de forte presÂsion). Cette preÂmière presÂsion s’effectue à froid, c’est pourÂquoi les huiles qui n’ont pas subi de seconde presÂsion après chaufÂfage sont appeÂlées « preÂmière presÂsion à froid ». L’huile est ensuite filÂtrée afin d’améliorer sa clarÂté en enleÂvant les résiÂdus de graine. D’autres étapes viennent ensuite suiÂvant le type d’huile qui sera fabriÂqué (chaufÂfage, seconde presÂsion, rafÂfiÂnage et autres proÂcéÂdés plus ou moins écologiques …).
Les différentes huiles
On peut clasÂser les huiles de lin suiÂvant deux types :
- L’huile crue
C’est la plus couÂrante (et la moins chère). Ses prinÂciÂpaux inconÂvéÂnients : elle a tenÂdance à jauÂnir et elle sèche lenÂteÂment… Ses atouts : comÂplèÂteÂment natuÂrelle et ne contient pas de sicÂcaÂtifs toxiques. Le jauÂnisÂseÂment de l’huile peut néanÂmoins être intéÂresÂsant pour les bois clairs. C’est celle qu’on peut trouÂver faciÂleÂment dans les grandes surÂfaces de bricolages.
Il existe pluÂsieurs quaÂliÂtés d’huiles crues :- preÂmière presÂsion à froid
Cette huile est la plus pure : elle a souÂvent été épuÂrée et pluÂsieurs fois filÂtrée au sable / carÂboÂnate de calÂcium. On trouve sur le net une huiÂleÂrie située dans l’Essonne (HuiÂleÂrie de l’Orme Creux) qui vend ce type d’huile sur interÂnet en grosse quanÂtiÂté (posÂsiÂbiÂliÂté d’acheter en bidon de 30 L pour les gros travaux). - décoÂloÂrée au soleil
Afin d’amorcer la sicÂcaÂtiÂviÂté et de rendre l’huile un peu moins jaune, il existe une méthode simple que je décriÂrai plus lonÂgueÂment dans la suite de l’article. Il est posÂsible d’acheter cette huile décoÂloÂrée chez cerÂtains fournisseurs.
- preÂmière presÂsion à froid
- Les huiles chauffées
Il existe pluÂsieurs types d’huiles de lin cuites. L’intérêt de ses huiles et quelles sont plus visÂqueuses et plus sicÂcaÂtives. Par contre, le prix est bien entenÂdu plus cher et parÂfois des sicÂcaÂtifs y sont ajouÂtés (sicÂcaÂtifs non écoÂloÂgiques : cobalt, zirÂcoÂnium, oxyde de plomb…).- L’huile chaufÂfée à l’air sans siccatifs.
- L’huile chaufÂfée avec sicÂcaÂtifs (cas le plus fréÂquent, que l’on trouve plus faciÂleÂment dans les pays anglo-saxons sous le terme de « boiÂled linÂseed-oil »). Des sicÂcaÂtifs sont ajouÂtés et ensuite l’huile est chaufÂfée jusqu’à comÂplète disÂsoÂluÂtion. On utiÂliÂsait aupaÂraÂvant des oxydes, sels de plombs, de manÂgaÂnèse et de cobalt. Les sicÂcaÂtifs métalÂliques sont mainÂteÂnant introÂduits sous des formes qui nécesÂsitent des temÂpéÂraÂtures plus faibles.
- L’huile oxyÂdée dite « soufÂflée », de l’oxygène est incorÂpoÂrée à des temÂpéÂraÂtures aux enviÂrons de 100 degrés.
- Les stanÂdoÂlies. L’huile est porÂtée à très haute temÂpéÂraÂture (300 degrés enviÂron) sous vide d’air penÂdant quelques jours. Elle est notamÂment utiÂliÂsée comme comÂpoÂsant dans les huiles dures du comÂmerce. IntrouÂvable pour le parÂtiÂcuÂlier, le terme anglais corÂresÂponÂdant est « stand oil ».
La couÂleur de l’huile (de jaune très pâle à orange fonÂcée) est souÂvent indiÂquée par le fourÂnisÂseur : il s’agit de l’échelle de couÂleur GardÂner (pour mesuÂrer les nuances de la couÂleur jaune). Le niveau 1 corÂresÂpond à un jaune très pâle et à parÂtir du niveau 11 on rentre dans des teintes plus oranÂgées. À parÂtir du niveau 18 on est sur du marron.
FinaÂleÂment, pour notre usage qui est celui de la finiÂtion du bois, on préÂféÂreÂra donc acheÂter de l’huile de lin preÂmière presÂsion à froid. L’huile est assez claire et garde son côté écoÂloÂgique sans ajouts de sicÂcaÂtifs. Par contre il fauÂdra un peu plus de patience pour attendre la fin du séchage mais est-on si presÂsé que ça ?
Si on ne disÂpose que d’huile de lin jaune fonÂcée acheÂtée en grande surÂface, on peut la filÂtrer (sable fin puis carÂboÂnate de calÂcium) et utiÂliÂser la techÂnique décrite plus loin pour décoÂloÂrer l’huile au soleil.
Pourquoi l’utiliser ?
Non, l’huile de lin ne sert pas qu’en salade …
En finiÂtion, l’huile de lin est utiÂliÂsée comme couche proÂtecÂtrice des éléÂments extéÂrieurs : sueur / humiÂdiÂté / eau / pousÂsière prinÂciÂpaÂleÂment. C’est une soluÂtion écoÂnoÂmique.
On l’utilise ausÂsi pour des raiÂsons écoÂloÂgiques : elle a l’avantage d’être natuÂrelle (ce n’est pas un proÂduit issu de la pétroÂchiÂmie sauf les verÂsions cuites addiÂtionÂnées de sicÂcaÂtifs) et elle ne « bloque » pas le supÂport comme pourÂrait le faire un verÂnis. En effet, le film ne modiÂfie pas l’aspect du bois (notamÂment la surÂface veiÂnée très caracÂtéÂrisÂtique de cerÂtaines essences comme le chêne ou le châÂtaiÂgner) et il n’est pas totaÂleÂment étanche à la vapeur d’eau (on dit qu’il laisse le bois « resÂpiÂrer » même si bien entenÂdu il s’agit d’une grosÂsière image).
L’huile de lin est une huile sicÂcaÂtive, c’est-à -dire qu’elle peut forÂmer un film solide, contiÂnu, dur et résisÂtant lorsqu’elle est expoÂsée à l’air en couche mince. La forÂmaÂtion de film lors du séchage de cette huile est due à sa polyÂméÂriÂsaÂtion et de la rétiÂcuÂlaÂtion (favoÂriÂsée par une éléÂvaÂtion de temÂpéÂraÂture) en préÂsence du dioxyÂgène de l’air. Elle est riche en acide linoÂléÂnique et s’est une des huiles végéÂtales les plus sicÂcaÂtives. D’autres huiles sont connues pour leur proÂpriéÂté sicÂcaÂtive : l’huile de noix (sicÂcaÂtive à cÅ“ur), l’huile de chanvre, l’huile d’abrasin (appeÂlée ausÂsi huile de bois de chine ou huile de tung).
Précautions d’emploi
Lors de l’application de l’huile, on essuie l’excédent au chiffon.
L’huile de lin, au contact de l’air, comÂmence sa réacÂtion de polyÂméÂriÂsaÂtion (le film proÂtecÂteur …). Cette réacÂtion est de type exoÂtherÂmique (elle libère de la chaÂleur). AinÂsi, il se peut que, sous cerÂtaines condiÂtions, votre chifÂfon prenne feu… Cette réacÂtion est lente, votre chifÂfon ne risque pas de prendre feu dans vos mains quand vous enleÂvez l’excédent d’huile 🙂 . Par contre, si vous vous débarÂrasÂsez du chifÂfon dans vos ordures non loin de mégots de cigaÂrettes, c’est plus risqué !
C’est pourÂquoi, je vous conseille de touÂjours vous débarÂrasÂser des chifÂfons conteÂnant de l’huile dans des bocaux ferÂmés en verre par exemple. D’ailleurs, dans les fiches techÂniques de sécuÂriÂté, on trouve ce genre d’indications :
« Risque d’auto-inflammation. Faire sécher les chifÂfons impréÂgnés à l’air libre ou les conserÂver dans une boîte métalÂlique herÂméÂtiÂqueÂment ferÂmé ou dans l’eau. »
Comment favoriser la pénétration de l’huile de lin dans le bois ?
L’huile de lin s’applique en pluÂsieurs fines couches afin d’améliorer la proÂtecÂtion du bois. La preÂmière couche doit donc parÂtiÂcuÂlièÂreÂment bien « accroÂcher » au bois car elle sert de supÂport aux autres (un peu comme le gobeÂti l’est pour un enduit terre par exemple).
Afin de favoÂriÂser la pénéÂtraÂtion de la preÂmière couche d’huile de lin dans le bois, il existe deux méthodes afin de fluiÂdiÂfier l’huile :
- UtiÂliÂser de l’essence de téréÂbenÂthine. En généÂral, on utiÂlise un tiers d’essence de téréÂbenÂthine pour deux tiers d’huile.
- Faire chaufÂfer l’huile. AttenÂtion, j’ai bien marÂqué chaufÂfer, pas bouillir !!! Je répète, ne pas bouillir : elle risque de s’enflammer ! On peut la chaufÂfer à enviÂron 50/60 degrés CelÂsius au bain marie.
La preÂmière méthode est plus simple et plus rapide, mais à l’inconvénient d’être plus nocive pour l’environnement (se réféÂrer à l’article du blog concerÂnant l’essence de téréÂbenÂthine). La seconde méthode est plus écoÂnome, plus saine mais plus dangereuse …
Comment accélérer le temps de séchage ?
L’huile de lin s’oxyde (sèche) en surÂface (d’autres huiles comme l’huile de noix sèchent elles « à cÅ“ur »). Le temps de séchage va dépendre de pluÂsieurs facÂteurs (type d’huile de lin, temÂpéÂraÂture, épaisÂseur du film …). Il faut compÂter enviÂron 5 à 7 jours de séchage pour une fine couche d’huile de lin crue.
Utiliser de fines couches
La preÂmière règle est d’appliquer de fines couches d’huile pluÂtôt qu’une grosse épaisÂseur « pour mieux proÂtéÂger ». C’est pour cela qu’on essuie au chifÂfon l’excédent après application.
Les connaisÂseurs pourÂraient avoir l’idée d’ajouter des sicÂcaÂtifs pour que l’huile sèche plus rapiÂdeÂment. MalÂheuÂreuÂseÂment, aucun des sicÂcaÂtifs qu’on pourÂrait y ajouÂter n’est écoÂloÂgique (voir plus haut une liste des sicÂcaÂtifs dans la desÂcripÂtion des huiles chauffées)…
FinaÂleÂment, il reste la posÂsiÂbiÂliÂté de cuire l’huile.
Pour cela, on prenÂdra une vieille casÂseÂrole qu’on réserÂveÂra à cet usage. Sur une plaque élecÂtrique, on fera cuire l’huile (à l’extérieur de préÂféÂrence) à une temÂpéÂraÂture de 120 degrés penÂdant 3 heures enviÂron. Bien entenÂdu prendre un maxiÂmum de préÂcauÂtions de sécuÂriÂté (éloiÂgner les enfants / chiens / bloÂquer l’accès / aérer …). On peut ausÂsi ajouÂter du crisÂtal fineÂment broyé pour améÂlioÂrer la siccativité !
Éclaircir l’huile au soleil et amorcer le processus de siccativité
En expoÂsant l’huile de lin au soleil, les ultraÂvioÂlets vont détruire cerÂtains résiÂdus végéÂtaux qui s’y trouvent.
Pour ce faire, remÂplir comÂplèÂteÂment un bocal avec l’huile de lin. LaisÂser penÂdant au moins 2 semaines en plein soleil. L’air doit pouÂvoir pénéÂtrer dans le bocal afin que le proÂcesÂsus de sicÂcaÂtiÂviÂté puisse s’amorcer.
Comment l’utiliser ?
L’huile de lin s’applique sur bois nu ou déjà huiÂlé : une autre finiÂtion empêÂcheÂrait l’huile d’accrocher au bois. On l’applique en pluÂsieurs (au miniÂmum 3) couches.
Matériel
- huile de lin dans un petit conteÂnant facile d’uÂtiÂliÂsaÂtion (afin d’éÂviÂter de renÂverÂser toute la bouÂteille au cas où …)
- Pour appliÂquer : pinÂceau ou brosse large ou chifÂfons propres
- Pour essuyer : chifÂfons propres
- Gants (évite le contact gras désaÂgréable de l’huile sur la peau)
- ÉvenÂtuelÂleÂment de la laine d’aÂcier extra fine ou du papier à ponÂcer grain très fin
Étapes à suivre
- D’aÂbord, s’assurer que le bois soit ponÂcé fineÂment (cette étape est très imporÂtante pour éviÂter que le bois n’absorbe trop d’huile) et dépoussiéré.
- On appliÂqueÂra ensuite une preÂmière couche comme indiÂqué dans le paraÂgraphe « comÂment favoÂriÂser la pénéÂtraÂtion de l’huile dans le bois » (adjoncÂtion d’essence de téréÂbenÂthine ou faire chaufÂfer l’huile). On peut évenÂtuelÂleÂment ajouÂter des pigÂments (comme le brou de noix) à cette preÂmière couche pour donÂner une légère teinte au bois.
- Après 15/20 minutes, essuyer l’excédent d’huile au chifÂfon afin d’éviter que la surÂface ne soit collante.
- Après pluÂsieurs jours de séchage (compÂter 5/7 jours), on pourÂra ajouÂter une nouÂvelle couche d’huile de lin pure (sans essence et non chaufÂfée) et essuyer de nouÂveau l’excédent au chiffon.
- On renouÂvelÂleÂra la derÂnière opéÂraÂtion pour une troiÂsième couche finale (après avoir attenÂdu le temps nécessaire).
- Enfin, si on désire une finiÂtion très fine, pasÂser après quelques jours de séchage de la derÂnière couche de la laine d’acier extra fine ou du papier à ponÂcer doté d’un grain très fin (800 par exemple).
Entretien
À l’extérieur (fenêtres …), le traiÂteÂment à l’huile de lin doit être refait tous les ans (avant qu’il n’y ait plus de couche de proÂtecÂtion). On veilleÂra tout d’abord à bien netÂtoyer le bois avant le nouÂveau traiÂteÂment. D’abord en netÂtoyant à l’eau (et au savon noir si besoin est) puis en utiÂliÂsant une brosse à lesÂsiÂver en nylon pour les taches les plus récalÂciÂtrantes. On rince le tout et on laisse bien sécher.
On appliÂqueÂra ensuite deux couches d’huile de lin selon la même méthode qu’indiquée préÂcéÂdemÂment (penÂsez à bien essuyer pour éviÂter de laisÂser un film gras). J’ai perÂsonÂnelÂleÂment retraiÂté mes fenêtres en châÂtaiÂgner de cette façon, en mélanÂgeant mon huile de lin avec de l’huile de bois de chine (ausÂsi appeÂlée huile de tung).
Comment la supprimer ?
Si cette finiÂtion ne vous conveÂnait pas ou si vous aviez, malÂgré les conseils préÂcéÂdents, appliÂqué une couche trop épaisse (et donc colÂlante) d’huile, vous pouÂvez tout d’abord la diluer à l’essence de téréÂbenÂthine et l’éliminer ensuite avec un chifÂfon, une brosse…
Une autre façon de faire, plus écoÂloÂgique car elle ne nécesÂsite pas d’essence de téréÂbenÂthine (et finaÂleÂment peut être plus effiÂcace) est d’utiliser un papier abraÂsif ou un gratÂtoir pour les surÂfaces planes.
Ou en trouver ?
On en trouve un peu parÂtout dans les grandes surÂfaces de briÂcoÂlage pour une quaÂliÂté qui n’est … pas touÂjours au renÂdez-vous. PerÂsonÂnelÂleÂment, je me fourÂnis dans une huiÂleÂrie (l’HuiÂleÂrie de l’Orme Creux) et je suis très satisÂfait de la quaÂliÂté de l’huile (moins des frais de port ;-).
Fabriquer soi-même son huile de lin !
Il s’aÂgit peut-être d’une idée un peu folle, mais j’ai trouÂvé cette vidéo d’un peintre qui fabriÂquait lui même sa propre huile de lin. Je trouve cette vidéo extrêÂmeÂment intéÂresÂsante car elle nous donne une idée des difÂféÂrentes étapes de fabriÂcaÂtion de l’huile de lin.
VoiÂci une traÂducÂtion somÂmaire des difÂféÂrentes étapes qui appaÂraissent dans la vidéo :
- L’exÂtracÂtion
- Graines de lin brunes.
- 900g de graines mélanÂgées à 50 ml d’eau.
- LaisÂser repoÂser le mélange penÂdant 2 jours.
Presse à huile « piteba ».
Extrait l’huile de noix et de graines.
Je l’utilise ausÂsi pour mon huile de noix également.
Les graines sont petites et denses et proÂduisent donc peu d’huile.
A parÂtir de 900g de graines, on obtient 170 ml d’huile environ.
- La bouÂgie chauffe l’outil mais on peut quand même consiÂdéÂrer que l’huile est presÂsée à froid car elle demeure en desÂsous de 90 degrés Celsius.
- La graine est écraÂsée et sépaÂrée de l’huile.
- Le broyage de 900g prend enviÂron 2 heures.
- FilÂtrer les débris.
- 5 ou 6 sesÂsions me donÂneÂrons un lot sufÂfiÂsamÂment grand pour comÂmenÂcer le raffinage.
- Le rafÂfiÂnage
- Outils utiÂliÂsés :
- Poire à jus
- Petite louche
- Filet de nylon
- Bloc de marbre ?
- LaisÂser décanÂter toute la nuit pour se débarÂrasÂser des sédiÂments (débourÂbage).
1 L d’eau chaude
177ml (3/4 de tasse) de sel
59ml (1/4 de tasse) sable propre
1 T (cuillère à soupe) pousÂsière de marbre
- AjouÂter l’huile
- Secouer penÂdant 5 minutes
- LaisÂser décanter
- RépéÂter 3x
- Le jour suivant ;
- SouÂtiÂrer (https://fr.wikipedia.org/wiki/Soutirage) l’huile du haut et répéÂter en utiÂliÂsant excluÂsiÂveÂment de l’eau
- RépéÂter ce proÂcesÂsus à peu près 5 fois.
- TypiÂqueÂment, un quart du volume est perÂdu durant le processus.
- Après pluÂsieurs chanÂgeÂments d’eau, les sédiÂments deviennent très épais et prennent quelques jours à décanter.
- DerÂnier souÂtiÂrage, en faiÂsant attenÂtion en sépaÂrant l’huile des sédiments.
- Le proÂcesÂsus de rafÂfiÂnage prend enviÂron 1 mois.
- Outils utiÂliÂsés :
- Le blanÂchiÂment
- Cette parÂtie nécesÂsite prinÂciÂpaÂleÂment du temps et du soleil.
- Mettre le réciÂpient devant une fenêtre en pleine lumière. En été le proÂcesÂsus est plus rapide.
- L’aspect trouble va s’évaporer.
- Quand on laisse au soleil pour un an (couÂvert), l’huile devienÂdra très claire.
- Cette huile ne sera pas « jaunâtre ».
Sources
http://peinturehuile.doomby.com/pages/ii-la-peinture-a-l-huile-debarque/chimie-dans-la-peinture-a-l-huile‑2.html
http://www.caseo.fr/documents/peintures-naturelles/alkyde-d-huile-est-ce-naturel.html
DifÂféÂrents forums écoÂloÂgiques dans les rubriques « traiÂteÂment du bois » (notamÂment les écrits de « scomÂbrax » dans difÂféÂrents forums).
BonÂjour,
Je me perÂmets de signaÂler une faute dans dotre texte ci-dessous :
EntreÂtien
À l’extérieur (fenêtres …), le traiÂteÂment à l’huile de lin doit être refait tous les ans (avant qu’il n’y ait plus de couche de proÂtecÂtion). On veilleÂra tout d’abord à bien netÂtoyer le bois avant le nouÂveau traiÂteÂment. D’abord en netÂtoyant à l’eau (et au savon noir si besoin est) puis en utiÂliÂsant une brosse à lesÂsiÂver en nylon pour les les plus récalcitrantes.
Il ne faut pas d’acÂcent cirÂconÂflexe sur le a de « taches ».
(Tâche » signiÂfie travail).
MerÂci ! Je vais corÂriÂger cette faute de suite 😉
Please watch utube video : boiÂling oil to scorch a feaÂther by Frank Pallister.
Regards Jacob
Ps for outÂside wood there is in my exoeÂrience nothing betÂter than Tonkinois.
A l’extérieur quelle est la temÂpéÂraÂture miniÂmale pour pouÂvoir l’appliquer ?
BonÂjour Raphael,
A ma connaisÂsance, il n’y a pas de temÂpéÂraÂture « miniÂmale » pour appliÂquer l’huile de lin. Le film proÂtecÂteur forÂmé par l’huile de lin est un phéÂnoÂmène chiÂmique appeÂlé rétiÂcuÂlaÂtion faiÂsant interÂveÂnir le dioxyÂgène de l’air. On dit que l’huile « sèche » mais c’est donc un abus de langage.
BonÂjour, merÂci pour cet excellent article que je garde dans mes favoris !
Petite quesÂtion, sur un meuble en bois patiÂné à l’aÂcryÂlique, j’auÂrai vouÂlu proÂtéÂger mon meuble avec une huile pluÂtôt qu’un verÂnis. Es-ce que je peux utiÂliÂser l’huile de lin sur cette peinÂture ? MerÂci pour votre avis.
BonÂjour Emma et merÂci pour votre commentaire !
L’huile de lin peut être dépoÂsée sur de l’aÂcryÂlique (bien sèche bien entenÂdu). AttenÂtion, la teinte aura tenÂdance à jaunir.
BonÂjour Milkpainter,
Apres de nomÂbreuses recherches sur le net sans vraiÂment trouÂver de réponse a ma quesÂtion, j’ai pu y lire qu’on devait appliÂquer l’huile de lin seuleÂment si le bois est brut (ponÂcer, dégraisÂser…) et pas sur un bois déjà peint ?
Vu que sur le net il y a tout et son contraire (lol), je ne sais plus qui croire et a qui me vouer.
MerÂci pour votre réponse et votre article dont j’ai déjà tiré proÂfit avec vos préÂcieux conseils !
CorÂdiaÂleÂment
BonÂjour,
L’huile de lin agit comme une couche de proÂtecÂtion. On peut l’apÂpliÂquer sur du bois teinÂté, sur de la peinÂture au lait, sur le bois brut ou même sur à peu près n’imÂporte quoi. TouÂteÂfois, je ne sais pas de quelle type de peinÂture vous parÂlez : elle risque de faire « double emploi » avec la peinÂture que vous avez utiÂliÂsé qui « inclue » déjà peut-être cette couche de protection.
BonÂjour et d’aÂbord un grand merÂci pour ces articles vraiÂment clairs et utiles !
J’ai un parÂquet en chêne vieux d’1 an et demi qui était preÂhuiÂlé a l’aÂchat. Il est superbe seuleÂment voiÂlà , imposÂsible de le netÂtoyer car à la moindre goutte d’eau il noirÂcit à l’enÂdroit où l’eau se trouve…
Je vouÂdrais le huiÂler pour le proÂtéÂger d’aÂvanÂtage de l’eau et pouÂvoir le netÂtoyer un peu. SeuleÂment je veux faire ca de manière la plus écoÂloÂgique posÂsible et sans trop de comÂpliÂcaÂtions. L’huile de lin à chaufÂfer me semble intéÂresÂsante mais j’ai peur qu’elle ne jaunisse/fonce mon bois déjà très jaune à mon goût. Puis je le faire avec une huile de noix du BréÂsil très clair que je chaufÂfeÂrai égaÂleÂment au préaÂlable ? Sinon que me conseillez vous pour un renÂdu incoÂlore ? Un grand merÂci par avance de votre aide.
BonÂjour,
J’ai déjà pasÂsé de l’huile dure sur un parÂquet mais je n’ai jamais essayé l’huile de lin ou d’autres huiles siccatives.
Si vous déciÂdiez de rénoÂver votre parÂquet, il va vous falÂloir ponÂcer l’enÂsemble afin d’éÂliÂmiÂner l’huile qu’il resÂtait aupaÂraÂvant (on peut louer des ponÂceuses à parÂquet dans les enseignes de location).
Avant de le rénoÂver, peut-être faut il voir s’il ne faut pas simÂpleÂment repasÂser une fine couche d’huile (huile de lin claÂriÂfiée ou décoÂloÂrée au soleil). AttenÂtion, il est préÂféÂrable de pasÂser de très fines couches et surÂtout veiller à laisÂser sécher sufÂfiÂsamÂment longÂtemps (ce qui je vous l’acÂcorde n’est pas facile si la pièce doit être utilisée…).
En cas de rénoÂvaÂtion totale, concerÂnant la teinte « jaune » de votre parÂquet, vous pourÂriez tenÂter de le teinÂter légèÂreÂment avant d’y apporÂter la proÂtecÂtion huiÂlée. Essayez d’aÂbord sur un bord pas trop visible, tout en sachant que l’huile « jauÂniÂra » légèÂreÂment la teinte.
BonÂjour,
Je viens d’aÂcheÂter un plan de traÂvail en chêne masÂsif que j’aiÂmeÂrai au maxiÂmum proÂtéÂger des taches et de la chaleur.
Je penÂsais d’aÂbord le traiÂter à l’huile de lin pour le nourÂrir puis pasÂser une couche de verÂnis résisÂtant à la chaÂleur et aux graisses. D’aÂprès vous est-ce une assoÂciaÂtion judiÂcieuse ? Avez vous des conseils???
MerÂci d’avance.
BonÂjour,
Je vous déconÂseille de traiÂter le plan de traÂvail à l’huile de lin avant une couche de verÂnis. Le rôle de l’huile de lin est de forÂmer une surÂface fine afin de proÂtéÂger le plan de traÂvail (et non le « nourÂrir »). Du coup, si vous metÂtez une couche de verÂnis par desÂsus, au mieux la couche d’huile de lin ne sert à rien, au pire, la couche de verÂnis ne tient pas.
– Si vous souÂhaiÂtez garÂder une soluÂtion « natuÂrelle », vous pouÂvez huiÂler votre plan de traÂvail par couches très fines sucÂcesÂsives ou opter pour une soluÂtion plus rapide et assez couÂrante comme une huile dure.
Par contre, desÂsous de plat conseillé pour ne pas abiÂmer le plan de traÂvail ! Au pire, on ponce ou on racle et on huile à nouÂveau. Il faut ausÂsi penÂser à repasÂser une couche d’huile de temps en temps.
– Si vous souÂhaiÂtez absoÂluÂment poser des plats chauds desÂsus ou une proÂtecÂtion plus « résisÂtante », vous pouÂvez opter pour le verÂnis, soluÂtion plus « facile » mais moins écologique 😉
bonÂjour, j’ai mis 3 couches d’huile de lin sur un sol en ciment pour l’imÂperÂméaÂbiÂliÂser, mais la 3 ème couche est trop épaisse et il était trop tard pour que je l’esÂsuie quand je m’en suis aperçu…j’ai essayé d’esÂsuyer l’exÂcéÂdent avec de l’esÂsence de téréÂbenÂthine mais ça fait des « plis », cela fait huit jours et il est encore imposÂsible de marÂcher sur ce sol, il n’est sec qu’à cerÂtains endroits moins huilés !
j’ai bien peur que ma patience ne serve à rien, et n’ai aucune idée sur la façon de proÂcéÂder pour me sorÂtir de ce mauÂvais pas, j’aÂjoute que j’aÂvais mis des pigÂments dans mon ragréage et des paillettes « d’or »(!!!) avec la brillance du trop plein d’huile c’est splenÂdide mais bon, si ma pièce est condamnée …
avez vous une idée sur ce que je peux faire pour garÂder ma belle patine et rendre le lieu praticable ?
BonÂjour,
Tout d’aÂbord, je comÂprends bien votre désarÂrois !!! J’auÂrai tout d’aÂbord fait comme vous (essuyer à l’esÂsence de téréÂbenÂthine) mais vu la surÂface d’un sol, je comÂprends que cela ne puisse être homoÂgène… L’autre soluÂtion aurait été de ponÂcer avec un abraÂsif fin (et de plus en plus fin) les parÂties qui ne sont pas encore séchés depuis le temps.
Au final, si ce n’est touÂjours pas sec depuis le temps il ne reste à mon avis que la soluÂtion de « tout recomÂmenÂcer », enleÂver l’huile de lin (avec un grand racloir ou un couÂteau à enduire bien affuÂté par exemple).
N’héÂsiÂtez pas à repasÂser pour nous tenir au couÂrant et surÂtout bon courage !
BonÂjour ,
MerÂci pour vos excelÂlents articles , bonne continuation !
BonÂjour,
MerÂci pour cet article comÂplet qui perÂmet de mieux comÂprendre ce qui se passe : et ça tombe bien j’aÂdore comprendre ! 😉
Peut-être sauÂrez-vous m’aiÂder car l’huile de lin m’a créé un petit soucis…
J’ai récuÂpéÂré un bahut de chez mon grand père en bois non idenÂtiÂfié. Après avoir ponÂcé la finiÂtion d’éÂpoque qui était tâchée et trop sombre à mon gout je trouve un bois pluÂtot clair. ParÂfait, je veux le garÂder « nu » et souÂhaite seuleÂment le proÂtéÂger car il est desÂtiÂné à une chambre de bébé. Le plus écoÂloÂgique me parle bien sûr et j’opte pour l’huile de lin cuite (sans addiÂtif, sicaÂtif etc). J’acÂcèpte que le bois fonce un peu ou jauÂnisse. Or dès la preÂmière couche le bois a pris une teinte très très fonÂcée. Je passe du chaÂtain clair au brun si j’ose la comÂpaÂraiÂson capiÂlaire… La chambre du petit est elle ausÂsi petite : ça fait vraiÂment trop fonÂcé pour la taille de la pièce.
Ma quesÂtion est donc : est-ce que je peux ajouÂter des pigÂments blancs dans ma 2è couche pour un effet lazuÂré ou alors appliÂquer une peinÂture à la farine (teinÂtée ausÂsi en blanc pluÂtot qu’ocre) par dessus ?
Je ne me vois pas tout reponÂcer (7 mois de grosÂsesse…) et de toute façon j’auÂrais besoin d’une finition…Auriez-vous une idée ?
MerÂci beauÂcoup et merÂci encore pour votre partage 🙂
Belle journée
BonÂjour et féliÂciÂtaÂtions pour votre future naissance !
C’est étrange qui le bois est à ce point fonÂcé, au pire il jauÂnit théoriquement…
ConcerÂnant votre quesÂtion, vous pouÂvez tout à fait broyer des pigÂments (ocre jaune par exemple) dans l’huile de lin. Essayez ensuite d’apÂpliÂquer sur une parÂtie « non visible » du meuble pour être sûre d’obÂteÂnir l’efÂfet désiÂré ! Pour des teintes plus claires vous pouÂvez ajouÂter du blanc de MeuÂdon. Bon courage !
BonÂjour,
ComÂment donÂner un côté brillant à un bois pasÂsé à huile de lin ?
MerÂci de votre réponse
Cordialement
BonÂjour,
Il va falÂloir utiÂliÂser de l’huile de coude 😉 Plus sérieuÂseÂment, il y a pluÂsieurs points à resÂpecÂter pour obteÂnir un aspect brillant :
– Le bois doit être bien préÂpaÂré (bien ponÂcé pour qu’il soit bien lisse, les pores bouÂchés de préférence).
– Il faut appliÂquer de (très) nomÂbreuses et minusÂcules couches d’huile, par exemple à l’aide de laine d’aÂcier 0000
– Une fois chaque couche bien sèche (très imporÂtant de laisÂser sécher corÂrecÂteÂment entre chaque couche !), lusÂtrer à l’aide d’un chifÂfon non peluÂcheux ou de laine d’aÂcier 0000 (pas le preÂmier t‑shirt qui traîne par exemple …).
Vous pouÂvez ausÂsi opter pour une finiÂtion cirée (pour l’asÂpect) au desÂsus de votre finiÂtion huiÂlée (pour la proÂtecÂtion), ce que j’auÂrai tenÂdance à faire personnellement.
BonÂjour j’uÂtiÂlise de l’huile de lin depuis pluÂsieurs années pour traiÂter par exemple une échelle en bois, des bardages …
je fais un mélange à parts égales d’huile de lin et de TÉRÉBENTHINE pas « d’esÂsence de téréÂbenÂthine », en chaufÂfant le mélange jusÂqu’aux preÂmiers fréÂmisÂseÂments et en preÂnant soin de mettre un couÂvercle sur la casÂseÂrole dédiée , spéÂciÂfiÂqueÂment à cet usage, le tout dehors. Quand le mélange est chaud je rajoute un peu de sicÂcaÂtif et je l’éÂtale jusÂqu » à refus en 2 à 3 couches sucÂcesÂsives espaces de qqs jours . Le traiÂteÂment est à renouÂveÂler tous les 2 ans à 3 ans suiÂvant l’exÂpoÂsiÂtion du bois aux intempéries.
BonÂjour et merÂci pour votre retour d’expérience !
Vous serez proÂbaÂbleÂment intéÂresÂsé par cet autre article sur l’esÂsence de téréÂbenÂthine (téréÂbenÂthine est un racÂcourÂci comÂmerÂcial). PerÂsonÂnelÂleÂment, je n’uÂtiÂlise pas de sicÂcaÂtif (le temps de séchage est certes un peu plus long …) pour des raiÂsons écoÂloÂgiques. A bientôt !
BonÂjour,
MerÂci pour cet article détaillé et intéressant.
Il semble que l’huile de lin, surÂtout la cuite, ait égaÂleÂment une action antiÂrouille efficace.
Mais je trouve hélas peu de renÂseiÂgneÂments sur ce sujet, en parÂtiÂcuÂlier l’inÂtéÂrêt que l’huile soit cuite n’est-il qu’au niveau de la rapiÂdiÂté de séchage ?
L’huile cuite a‑t-elle d’autres avantages ?
Bien cordialement.
Pascal
BonÂjour PasÂcal et merÂci pour votre commentaire.
Comme pour le bois, l’huile de lin peut forÂmer une couche proÂtecÂtrice qui agiÂra contre l’oxyÂdaÂtion. EffecÂtiÂveÂment, je pense que le fait qu’elle soit cuite ou non ne joueÂra que sur la rapiÂdiÂté de séchage. Et il vaut mieux pluÂsieurs couches très fines qu’une seule épaisse qui ne sécheÂra pas à cÅ“ur et qui retienÂdra la poussière…
A bienÂtôt sur le site !
BonÂjour,
MerÂci pour votre article dont j’ai tiré de préÂcieux conseils.
J’ai acheÂté un plan de traÂvail en pin que j’ai ponÂcé à pluÂsieurs reprises jusÂqu’à un grain de 320.
DésiÂrant le proÂtéÂger mais ne vouÂlant pas mettre de proÂduit chiÂmique desÂsus j’ai essayé de n’apÂpliÂquer que de l’huile de lin. J’ai pasÂsé 2 couches avec de l’huile chaufÂfée au bain marie et en finisÂsant les couches avec un torÂchon pour qu’elles soient très fines.
J’ai laisÂsé 2 jours entre les deux couches. Je vouÂlais faire une 3e couche mais le plan de traÂvail préÂsente touÂjours une fine pelÂliÂcule de gras quand on passe la main dessus.
Je me posais pluÂsieurs questions :
‑ComÂbien de temps dois-je attendre pour pasÂser la 3e couche ?
‑ComÂbien de temps après la 3e (et derÂnière) couche faut-il attendre pour l’uÂtiÂliÂser avec de l’eau ou des liquides ?
‑Est-ce que l’huile va vraiÂment finir par sécher ? J’ai peur qu’il reste touÂjours une fine pelÂliÂcule de gras. Dans ce cas que faire ?
En vous remerÂciant pour votre temps,
paul
BonÂjour,
Vous avez bien fait d’atÂtendre avant de pasÂser la 3ème couche. Tant que l’huile a un aspect « colÂlant », il est nécesÂsaire d’atÂtendre que l’huile s’oxyde pour que le film proÂtecÂteur en surÂface se forme. Cela peut prendre plus ou moins de temps (en généÂral au bout de 5/7 jours c’est bon). Au delà de ce délais, il se peut que la couche d’huile de lin était trop épaisse (voir les conseils dans « comÂment la supÂpriÂmer » dans ce cas).
Pour la derÂnière couche, il faut proÂcéÂder de même, une fine couche et attendre à nouÂveau 5/7 jours. Vous pourÂrez proÂfiÂter ensuite de votre plan de travail !
Bon couÂrage et tenez nous au courant !
BonÂjour,
MerÂci pour votre réponse, je vais attendre encore un peu, ma couche était très fine elle va bien finir par sécher.
NéanÂmoins elle ne préÂsente aucun aspect colÂlant mais juste une fine pelÂliÂcule grasse qui semble ne pas évoluer.
Je me demanÂdais si un séchage au soleil était posÂsible ou si cela risÂquait d’alÂtéÂrer l’huile. Avez-vous déjà essayé ?
MerÂci pour votre temps,
Paul
BonÂjour,
PouÂvons nous utiÂliÂser l’huile de lin sur du tisÂsu pour le rendre imperÂméable ? En fine couche, comme préÂciÂser pour le bois.
BonÂjour,
Je ne connais pas l’efÂfet de l’huile de lin sur le tisÂsu, j’iÂmaÂgine qu’elle risque de le rendre plus rigide (c’est d’ailleurs le cas pour les vieux chifÂfons que l’on utiÂlise pour appliÂquer l’huile).
A bientôt !
BonÂjour,
MerÂci pour ce bel article, je souÂhaite proÂtéÂger pluÂsieurs planches à découÂper en bois, avec de l’huile de lin comme recomÂmanÂdé. Laquelle me conseillez préÂciÂsemÂment, sur le site huiÂleÂrie de l’orme creux ? Puis-je utiÂliÂser sinon une huile de lin de cuiÂsine venÂdue en magaÂsin bio ?
merci
Il faut éviÂter l’huile de lin aliÂmenÂtaire, préÂféÂrez ce qu’ils appellent « l’huile de lin techÂnique » (ou au pire de l’huile de lin en grande surÂface de briÂcoÂlage). L’huile de lin claÂriÂfiée est plus chère mais plus claire (car l’huile a touÂjours tenÂdance à jauÂnir le bois/la finition).
BonÂjour et merÂci pour vos articles,
l’huile de lin une fois sèche préÂsente-t-elle un danÂger pour un meuble susÂcepÂtible de receÂvoir la chaÂleur du soleil, ou des objets élecÂtroÂniques posés desÂsus ? Y a‑t-il un risque d’auÂtoinÂflamÂmaÂtion perÂmaÂnent ou celui-ci est-il seuleÂment préÂsent à l’apÂpliÂcaÂtion au coton ?
cordialement
BonÂjour,
Aucun danÂger pour votre meuble et pas de risque d’auto-inflammation.
L’inÂflamÂmaÂtion concerne prinÂciÂpaÂleÂment l’esÂsence de téréÂbenÂthine que l’on ajoute évenÂtuelÂleÂment et les chifÂfons que l’on utiÂlise pour appliÂquer l’huile de lin (chifÂfon = matéÂriel poreux sur une grande surÂface en contact avec l’air). Lorsque pluÂsieurs chifÂfons sont mis les uns sur les autres, une chaÂleur se dégage (réacÂtion d’oxyÂdaÂtion). La temÂpéÂraÂture monte et peut proÂvoÂquer parÂfois l’auto-inflammation.
A bientôt !
BonÂjour,
merÂci de cet article fort intéÂresÂsant ! Je ne trouve pas beauÂcoup d’éléÂments sur l’uÂtiÂliÂsaÂtion de l’huile de lin que l’on chauffe soit même (même youÂtube reste muet!), et j’ai des doutes. Je vouÂdrais l’uÂtiÂliÂser pour une comÂmode en bois brut (sapin a prioÂri), et donc chaufÂfée l’huile pour éviÂter l’esÂsence de téréÂbenÂthine tout en favoÂriÂsant la pénéÂtraÂtion dans le supÂport. J’ai bien comÂpris qu’il falÂlait la chaufÂfer de préÂféÂrence au bain marie, à 50–60°, par contre je n’ai pas comÂpris s’il faut l’apÂpliÂquer à cette temÂpéÂraÂture (et dans ce cas, avec un pinÂceau ou un chifÂfon), ou si on pouvait/devait attendre que l’huile refroiÂdisse un peu ? MerÂci de votre éclairage !
BonÂjour,
Faire chaufÂfer l’huile va perÂmettre de la fluiÂdiÂfier : l’huile pénètre mieux le bois et la preÂmière couche accroche mieux. Une fois chaufÂfée, on l’apÂplique à l’aide d’un pinÂceau résisÂtant à la chaÂleur. Ne pas oublier le petit coup de chifÂfon qui va bien à la fin pour éviÂter d’en mettre trop. AttenÂtion tout de même à cette techÂnique : il ne faut pas trop chaufÂfer (l’huile çà brule bien) et prendre ses précautions.
A bientôt !
Pour info : TraÂvaillant avec de l’huile de Lin depuis de nomÂbreuses années, sur difÂféÂrents supÂports, un petit conseil … Ne pas appliÂquer de l’huile de Lin quand la temÂpéÂraÂture ambiante est inféÂrieure ou égale à 10 degrés CelÂsius (à 1 ou 2 degrés près). L’huile de Lin sera dans un enviÂronÂneÂment trop frais qui ne lui perÂmetÂtra pas de sécher corÂrecÂteÂment. Idem si l’air ambiant est trop humide.
Par exemple, si vous traÂvaillez en hiver dans un hanÂgar qui n’est pas ferÂmé par des portes et à temÂpéÂraÂtures ambiantes de l’hiver, l’huile de Lin ne sécheÂra pas ! Il m’est arriÂvé d’attendre 10 jours, sans que l’huile de Lin ne sèche corÂrecÂteÂment, avant de finaÂleÂment déplaÂcer ce que je traiÂtais, pour que le bois séché corÂrecÂteÂment a une temÂpéÂraÂture de 17/19 degrés. A noter que si les préÂviÂsions météos sont bonnes (pas de pluie, d’humidité ou de froid) il est préÂféÂrable de laisÂser sécher en extéÂrieur au soleil, au prinÂtemps ms ou en automne. Pour l’été : attenÂtion à ne pas faire sécher à des temÂpéÂraÂtures de « resÂsenÂties » de plus de 40 degrés. Cela risque de faire des cloques lors de 2eme ou 3eme couche.
BonÂjour,
MerÂci pour vos préÂcieuses informations.
ComÂment netÂtoyer les pinÂceaux ayant serÂvi à appliÂquer l’huile de lin svp ?
D’avance merci.
Nathalie
BonÂjour,
Pour netÂtoyer mes pinÂceaux ayant serÂvi pour l’huile, j’uÂtiÂlise du savoir noir mais j’iÂmaÂgine que n’imÂporte quel dégraisÂsant doit faire l’affaire.
A bientôt !
BonÂjour,
MerÂci pour cet article passionnant.
NéanÂmoins, quelle est la difÂféÂrence entre l’huile de lin acheÂtée en magaÂsin de briÂcoÂlage et celle venÂdue dans les magaÂsins aliÂmenÂtaires bio ? Puis-je me serÂvir d’une huile de lin aliÂmenÂtaire pour huiÂler mes ustenÂsiles en bois avec la même effiÂcaÂciÂté que celle desÂtiÂnée au bricolage ?
D’autre part, j’ai lu que l’huile de lin aliÂmenÂtaire se périme et devient impropre à la consomÂmaÂtion très rapiÂdeÂment, mais même périÂmée, pourÂra t‑elle touÂjours être utiÂliÂsée pour huiÂler des ustenÂsiles en bois ?
Un grand merÂci pour vos préÂcieux conseils
Selon wikiÂpeÂdia, « Pour obteÂnir une huile propre à la consomÂmaÂtion humaine, le lin est d’aÂbord presÂsé à froid. Ensuite, une presÂsion à chaud, avec ou sans solÂvant perÂmet de recueillir de l’huile supÂpléÂmenÂtaire desÂtiÂnée à des appliÂcaÂtions industrielles. »
L’huile de lin aliÂmenÂtaire ne se conserve pas longÂtemps (il faut en effet la garÂder au réfriÂgéÂraÂteur) tanÂdis que celle utiÂliÂsée pour le briÂcoÂlage (presÂsion à chaud) se conserve longtemps.
Du coup vous pouÂvez utiÂliÂser de l’huile de lin aliÂmenÂtaire si vous le souÂhaiÂtez mais veillez à ce qu’elle ne soit pas déjà oxyÂdée auquel cas elle ne remÂpliÂra pas son rôle …
A bienÂtôt sur le blog !